Information sur la pandémie de SARS-CoV-2

dernière mise à jour le 15 décembre

Si vous ne l’avez pas encore parcouru, je vous encourage à consulter cet excellent article du monde et le partager le plus largement possible : Les enjeux du « déconfinement » expliqués en schémas

Test, isolement : la marche à suivre en cas de suspicion de Covid-19

Biais de normalité : Pourquoi on n’a pas vu venir le Coronavirus

Comment éviter de contaminer vos proches lors d’un repas

En chiffres et en schéma

France

https://covidtracker.fr | https://www.meteo-covid.com | https://germain-forestier.info/covid/ | https://dashboard.covid19.data.gouv.fr | https://twitter.com/eorphelin
Coronavirus : visualisez l’évolution de l’épidémie en France et dans le monde





cumul des décés au 1 novembre : 37019 (+231) (en prenant en compte que le w-e, tout n’est pas comptabilisé)


/!\ Lorsque l’on indique que 50% des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid 19, cela ne veut pas dire que 50% des autres lits sont libres : ils sont au contraire occupés pour les besoins “habituels”.
Il faut donc comprendre que 50% des lits habituellement utilisés avant la pandémie ne sont plus disponibles, car occupés par les patients atteints de Covid 19, diminuant ainsi les chances de survie des patients n’ayant pas la Covid 19 mais ayant besoin d’être admis en réanimation.

A l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), 20 des 28 lits de réanimation sont occupés par des patients Covid, obligeant le service à réfléchir pour ce week-end à un déploiement de 4 places supplémentaires. Du côté de l’hôpital Louis-Mourier, à Colombes (Hauts-de-Seine), les 12 lits de réanimation sont pleins, dont 9 pris par des malades du Covid, alors les sessions de formation d’une journée pour les infirmières non spécialisées ont redémarré. Au centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonnes, la réanimation de 28 lits est pleine et, faute de personnel, il n’est pas possible d’ouvrir de nouvelles places. Saturées en début de semaine, les réanimations parisiennes de Bichat et de Tenon ont dû transférer plusieurs patients à la Pitié-Salpêtrière, établissement «amiral» en Ile-de-France depuis le début de la crise épidémique (8 octobre 2020)


Comparaison des 2 vagues


(21 décembre 2020)

Dates clés en France, avec chiffres hospitaliers :

→ première vague du 18 mars au 27 mai

Seconde vague :

Vu les décalages constatés entre les taux d’incidences et hospitalisation on peux estimer que le pic de décès ne sera atteint que début décembre, mais pour simplifier, on va estimer qu’on l’à déjà atteint au 15 novembre.

Donc pour cette seconde vague :

Vu le second confinement allégé par rapport au 1er, c’est optimiste, mais on va estimer que la décroissance sera similaire (on peux aussi compter sur le fait que depuis la 1ère vague on est passé de 50% à 25% de létalité en réanimation)

Pour rappel, ce ne sont que les décès prévisibles au niveau des hopitaux, sans les décès en ephad et à domicile, avec des hypothèses assez optimistes

Chez nos voisins

Monde







Prédiction de l’évolution

La croissance exponentielle

Imaginons un nénuphar planté dans un grand lac qui aurait la propriété héréditaire de produire, chaque jour, un autre nénuphar. Au bout de trente jours, la totalité du lac est couverte et l’espèce meurt étouffée, privée d’espace et de nourriture.
Au bout de combien de jours les nénuphars vont-ils couvrir la moitié du lac ?
Non pas 15 jours, comme on pourrait le penser un peu hâtivement, mais bien 29 jours, c’est-à-dire la veille, puisque le double est obtenu chaque jour.
Si nous étions l’un de ces nénuphars, à quel moment aurions-nous conscience que l’on s’apprête à manquer d’espace ? Au bout du 24ème jour, 97% de la surface du lac est encore disponible et nous n’imaginons probablement pas la catastrophe qui se prépare et pourtant nous sommes à moins d’une semaine de l’extinction de l’espèce…
Et si un nénuphar particulièrement vigilant commençait à s’inquiéter le 27ème jour et lançait un programme de recherche de nouveaux espaces, et que le 29ème jour, trois nouveaux lacs étaient découverts, quadruplant ainsi l’espace disponible ?
Et bien, l’espèce disparaîtrait au bout du … 32ème jour !

Les mesures de protection


Covid-19 : le « modèle emmental » montre aussi pourquoi la désinformation est si grave

On a tous du mal à intégrer la notion de risque, encore plus quand on constate que 60% des personnes infectées n’ont pas le moindre symptôme. Comment se protéger de ce que l’on ne voit pas, d’un virus, parfois, sans manifestations visibles ? La peur du Covid ne s’est pas accompagnée de la peur de contaminer.
Didier Sicard

Efficacité et utilité

Quels sont les lieux les plus à risque ?

Covid-19 : quels sont les lieux les plus à risque de contamination ?(11 novembre 2020)

Lavage des mains et gel hydroalcoolique

Distanciation et aération

Masques - Utilité et comment bien les porter

Les masques sont avant tout prévus pour protéger les autres, toutes les personnes autour de vous doivent porter correctement leur masque pour que vous soyez protégés (Le virus pouvant atteindre vos voies respiratoires via vos yeux et le canal lacrymal).

Ceci étant dit, les masques offrent tout de même une protection, secondaire, au porteur : Masques et protection : inhaler moins de coronavirus signifie tomber moins gravement malade

Comment ça marche : Les masques, ça marche. Vraiment. On va vous montrer comment.
(11 novembre 2020, première publication en anglais le 30 octobre 2020)

An evidence review of face masks against COVID-19 (en)(5 décembre 2021) (résumé ici)
Jamais une étude d’une telle ampleur n’avait encore confirmé l’utilité des masques contre le covid (2 septembre 2021)

Deux suites de tweets avec les principales références scientifiques sur l’utilité et l’efficacité des masques



Comment les masques diminuent la diffusion du virus

Les masques ont pour objectif de

Le NY Times à réalisé une excellente infographie pour expliquer comment cela fonctionne :
Les masques, ça marche. Vraiment. On va vous montrer comment. (30 octobre 2020)



L’utilité des visières

En complément du masque, efficace contre les projection de goutelettes…
Covid-19 : quel type de visière est vraiment utile ?

mais pas contre les aérosols

Savoir si on est contaminé ou contagieux

SARS-CoV-2 : que sait-on de la dynamique de la charge virale, des durées d’excrétion et de contagiosité du virus ? (27 novembre 2020)

La transmission par aérosol

Mise à jour fin décembre 2020 du CDC américain : How does the virus spread?

En cas de doute sur une contamination


Quand est-ce que l’on pourra revivre “normalement”

→ la façon la plus sûre, simple et rapide de gagner la bataille semble être d’éviter au maximum la propagation du virus via le lavage des mains, la distanciation et le port du masque, mesures qui se sont avérés efficaces lors du confinement et les deux mois qui ont suivi (après…il y a eu les vacances d’été…)

Et l’immunité de groupe ?

Les vaccins à ARN messager

La nouvelle génération de vaccin, dit à “ARN messager” a été rendu possible par de nombreuses années de recherches.
Ces vaccins sont une véritbale révolution et éveillent naturellement quelques craintes.

Comment ça marche



Avantages

Différence entre vaccin et virus

a sourcer

Les craintes

Le vaccin a été developpé beaucoup trop rapidement

4 raisons qui expliquent pourquoi le vaccin contre le Covid a pu sortir si vite. (vidéo 3’46)(29 décembre 2020)

Katalin Karikó a dédié sa vie aux recherches sur l’ARN messager pour qu’aujourd’hui on puisse developper un vaccin aussi rapidement :

Modification de l’ADN

ADE - Aggravation dépendante des anticorps

Vaccins contre la COVID-19 : doit-on s’inquiéter du risque de maladie aggravée chez les personnes vaccinées ? (3 novembre 2020)

En conclusion, si le risque de maladie aggravée associée à la vaccination (VAED) existe bel et bien dans la COVID-19 (comme en témoignent les travaux sur les vaccins contre le SRAS et la PIF, par exemple), ce risque a été pris en compte par les agences de régulation et intégré dans les prérequis à une commercialisation.
Néanmoins, les mesures de surveillance qui seront mises en place se heurteront à la difficulté de caractériser la VAED de manière objective et le manque de marqueurs spécifiques (en lien avec la multiplicité des mécanismes et le manque de connaissances fines à leur sujet).
Si les vaccins en évaluation contre la COVID-19 se révèlent efficaces, la prévention de la VAED reposera, non seulement sur un suivi attentif après commercialisation, mais également sur des mesures visant à s’assurer que les taux d’anticorps neutralisants obtenus restent suffisamment élevés chez toutes les personnes vaccinées, en particulier les sujets âgés, ce qui peut nécessiter un calendrier de rappels fréquents.
Si, comme cela est probable, l’infection à SARS-CoV-2 devient endémique, cette précaution sera essentielle à respecter, sauf à voir apparaître des bouffées épidémiques de formes sévères chez des personnes vaccinées, mal protégées par leur immunité humorale et cellulaire.

Problème logistique

Analyses des données publiées

Dans la presse

A propos des tests

Ne pas trop attendre des tests salivaires

Affirmations et impressions trompeuses

Tout va bien - Le piège des “rassuristes” et la méthode coué

Ne pas confondre mortalité, morbidité et létalité

(23 décembre 2020)

Est-ce que tout ces moyens mis en oeuvre, ce n’est pas refuser que les gens meurt naturelement ?

Il faut se poser la question honnetement : qui serait prêt, s’il developpait une forme grave du covid, à accepter des soins paliatifs à domicile, pour soi ou un proche, plutôt que d’aller se faire prendre en charge à l’hopital afin d’augmenter ses chances de survie, mais en prenant la place de quelqu’un d’autre, victime d’un accident ou d’une maladie qu’aucune mesure sanitaire ne peut prévenir ?

Il y a des maladies qui tuent bien plus de personnes !

Aucune qui ne se transmette aussi rapidement et facilement, aucune qui n’affecte donc autant de personnes en même temps. Cela rend la prise en charge des malades impossible si des mesures sanitaires fortes ne sont pas prises pour lisser le nombre de personnes affectées dans le temps, et ainsi éviter la saturation des services de santé. (Ce n’est pas un manque de moyens ou d’anticipation : si le nombre de malades double toutes les semaines, on arrive vite à une impossibilité technique)

0,02% de mortalité dans le monde, 0,05% en france, on en fait trop ? (chiffres faux)

Ces chiffres circulent beaucoup sur les réseaux sociaux (on voit également parfois un taux de mortalité de 0,005% pour la France)

Derrières ces pourcentages, qui peuvent apparaitre faible, se cachent

Trompeuses, les comparaisons entre la COVID-19 et d’autres causes de décès

on ne peut pas rester les bras croisés devant une maladie potentiellement mortelle, sous prétexte que d’autres causes font plus de victimes
[…]
Sinon, à chaque fois que vous allez à l’hôpital pour vous soigner pour quelque chose, les gens peuvent dire : “On arrête de vous soigner, madame, car il y a plus de gens qui meurent de la diarrhée que ça.”
[…]
le sida est transmis par le sang ou par contact sexuel. Il est donc moins contagieux que la COVID-19. La malaria, ou paludisme, est transmise par un parasite et ne se transmet pas d’humain à humain. Les cancers, quant à eux, sont causés par une multitude de facteurs, mais ils ne sont pas contagieux.

Ainsi, ces maladies ne peuvent pas être évitées par un confinement, tandis que la COVID-19 peut l’être. À ce sujet, le coronavirus peut se comparer à la tuberculose, une maladie à traitement obligatoire, selon les lois québécoises [NDLR: obligatoire en France de 1950 à 2007]

CARTE - Coronavirus : quels sont les pays avec la plus forte mortalité ?

la Belgique, avec 164,81 morts pour 100.000 habitants (18.939 décès au total) [NDLR : soit une mortalité de 0,16% ]

Au-delà de l’Europe, c’est sur le continent américain que le virus sévit le plus à proportion de la population. Les États-Unis présentent une mortalité très élevée avec 99,87 morts pour 100.000 [NDLR : soit une mortalité de 0,09987%]

Estimation du nombre de mort sans aucun mesure de protection

Avec

on obtient 67 064 000 * 70 / 100 * 1,15 / 100 = 539 865 décès
(462 742 décès si 60% de la population est infectée)

Elements de comparaison

Les jeunes ignorés par le virus ?

En bonne santé, je peux prendre le risque !

Être en bonne santé ne garanti pas d’échaper à une hospitalisation (ou pire) si on attrape la Covid-19 (voir De la gravité de la Covid 19 ci-dessous)

Si vous habitez avec d’autres personnes ou que vous fréquentez d’autres personnes, même si elles vous donnent leur consentement pour partager ce risque, vous ne pouvez pas savoir à quelles autres personnes elles vont transmettre ce risque et quelles vies vont être mises en danger.

Avec cette prise de risque, on particpe à la propagation du virus (Le virus ne circule pas. C’est nous qui le faisons circuler)

Avoir moins de 60 ans réduit le risque de mortalité mais n’empêche pas le passage en réanimation

De la gravité de la Covid 19

#apresJ20 #apresJ90 #LongCovid - Le Covid Long

Comparaison avec la grippe

La mortalité liée à la grippe saisonnière en France (27 avril 2020)

En France, depuis la mise en place du système de surveillance de la grippe saisonnière, l’épidémie la plus important à eu lieu en 2015, avec 18300 décès sur 9 semaines (du 12 janvier au 15 mars 2015)
soit 18300/(9*7)=~290 morts par jour sur ces 9 semaines
Si on ramène ce chiffre sur un an : 18300/365 = ~50 décès par jour

7 semaines après le début de la pandémie en France, le 17 avril 2020, on comptabilisait déjà 18681 décès dû au Covid-19 rien que dans les hôpitaux et ephad, et malgrès le le confinement qui a permis de stopper l’escalade exponentielle des décès à partir du 8 avril (avec 514 décès quotidiens en moyenne la semaine précédente)
7 mois plus tard, le 6 octobre 2020, on comptabilise 32365 décès avec 54 décès quotidiens en moyenne ces 7 derniers jours et ce, malgrès toutes les précautions prises et imposées, pendant la période d’accalmie en juillet/aout, ~12 morts par jour (dû aux précautions prises les mois précedents, les contaminations reprennant de plus belle, le Covid-19 ne connaissant pas de saison)

Malgrès les mesures drastiques qui ont été prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19, cette dernière reste donc plus meutrière que la grippe

Si des comparaisons peuvent être faites pour relativiser la gravité de la pandémie de Covid-19, il faut aller chercher beaucoup plus loin, pour citer le Professeur Raoult :

“La Covid-19 c’est 800 000 morts dans le monde pour 7,8 milliards d’habitants. Mais il ne faut pas oublier que la grippe espagnole, c’est 50 millions de morts pour 1,9 milliards d’habitants, la grippe asiatique de 1957, c’est 2 millions de morts pour 2,9 milliards d’habitants, la grippe de Hong-Kiong de 1968, c’est 1 million de morts et 3,6 milliards d’habitants, et les infections respiratoires, c’est 2,5 millions de morts…”

Mais rien ne nous dit que la Covid-19 n’aurait pas fait autant de dégats si on était resté au niveau des moyens de communication et connaissances scientifiques des années 20 (grippe espagnole) ou 60.
En ce qui concerne les infections respiratoires, au délà du fait de comparer toute une famille de maladie avec un seule, c’est un peu oublier les moyens tout a fait inhabituels qui ont été mobilisés pour lutter spécifiquement contre la Covid-19

Il est également bon de noter que les décès causés par la grippe peuvent être évités en prenant les mêmes précautions que pour le Covid : Comment la lutte contre le Covid-19 a donné un coup d’arrêt à la grippe | How coronavirus lockdowns stopped flu in its tracks

A lire également, pour ceux qui se baserait sur les taux de létalité : L’OMS a-t-elle reconnu que le Covid tue moins que la grippe ?

Autres article sur le sujet : L’erreur de comparer la grippe au covid

j’ai discuté avec un ami médecin urgentiste. Il m’a confirmé que très rarement ils avaient besoin de placer en réanimation des patients souffrant de grippe alors que c’est monnaie courante avec le covid. La réalité est toute simple : une épidémie de grippe, même sévère comme en 2017, n’encombre pas les soins intensifs et les services de réanimation. Dans Vaincre les épidémies, Didier Pittet explique qu’aux HUG à Genève la grippe envoie chaque année une poignée de patients en réanimation alors que le covid a impliqué des centaines d’hospitalisations, dont 120 réanimations entre mars et avril qui ont duré parfois plusieurs semaines.

Est-ce que ça ne tue pas surtout des personnes qui allaient bientôt mourir ?

C’est encore un peu tôt pour l’affirmer, si c’était le cas, on devrait observer une baisse compensatoire de la mortalité après le pic du mois d’avril, par rapport aux année précédentes.
Mais, pour l’instant, ça n’est pas le cas :


Ces statistiques de surmortalité toutes causes confondues est un indicateur assez tardif qui ne permet que des constations à postériori (plusieurs mois pour avoir des résultats définitifs)

L’INSEE publie exceptionnellements tous les mois des statistiques provisoires
Au 6 novembre des résultats provisoires ont été publiés sur la mortalité jusqu’au 26 octobre :

Le nombre de décès enregistré entre le 1ᵉʳ septembre et le 26 octobre est supérieur à celui mesuré sur la même période en 2018 ou 2019 dans toutes les régions de France métropolitaine, à l’exception du Grand-Est.
L’augmentation par rapport à 2019 est de 10 % ou plus dans quatre régions : en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 12 %), en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie (+ 11 %) et en Corse (+ 10 %). Elle est supérieure ou égale à 5 % dans trois autres régions : Île-de-France, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté.

Les données les plus récentes sont remontées dans le point épidémiologique du 5 novembre 2020 de Santé publique France

A l’échelle européénne, les stastiques de mortalité toutes causes confondues sont disponible sur EuroMOMO (European MOrtality MOnitoring)

De toute façon, une personne de 80 ans qui meurt, elle à déjà dépassé son espérance de vie ?

Attention à ne pas confondre espérance de vie à la naissance et espérance de vie à un âge donné :

Est-ce que ce ne serait pas le confinement qui aurait causé cette surmortalité ?

Si c’était le confinement qui avait provoqué cette surmortalité pour des raisons sans liens avec la Covid-19 (dépressions, suicides, arrêt de soins, violences conjugales…) ou s’il avait provoqué une surinfection de SARS-Cov-2 au sein des foyers, il est peu probable que le pic du surmortalité ait été constaté aussi proche du début de la période de confinement, mais plutôt vers la fin de ce confinement, voir, plus problement, après le déconfinement.

Est-ce que des décès n’ont pas été attribués à tort au Covid

Ce n’est pas une hypothèse que l’on peux écarter, notamment dans le cas où le décès serait dû à une maladie avec des symptômes similaires à la Covid-19, mais


Explication sur la construction de cette courbe

Les masques ne servent à rien, le virus est trop petit ?

Les masques ont pour objectif de

Le NY Times à réalisé une excellente infographie pour expliquer comment cela fonctionne (c’est en anglais, mais suffisament visuel) :
Masks Work. Really. We’ll Show You How (30 octobre 2020)



Est-ce que la chloroquine à fait ses preuves comme traitement ?

S’il y a eu quelques rebondissement dans les premier mois, après de très nombreuses études menées suites aux premiers espoirs, le consensus scientique est sans équivoque : la chloroquine et l’hydroxychloroquine n’ont aucun effet positif dans le traitement de la Covid-19.

Petit rappel de méthode

A-t-on stoppé deux essais avant la fin alors que les résultats préliminaires étaient favorables à l’hydroxychloroquine ?

C’est faux ! Discovery est un essai fille de Solidarity et c’est l’analyse intermédiaire de Solidarity qui a conduit à l’arrêt du bras HCQ dans Solidarity avec un nombre de sujets suffisant pour pouvoir prendre cette décision. Arrêt définitif de HCQ dans Discovery le 29 juin suite à l’arrêt dans Solidarity. Ce qu’on voit dans Discovery et qui a aussi été présenté, sans que ce point là soit commenté par ceux qui essayent d’inventer un pb qui n’existe pas, c’est que l’évolution de la charge virale est similaire avec HCQ et sans !
Dominique Costagliola 10 octobre 2020

WHO discontinues hydroxychloroquine and lopinavir/ritonavir treatment arms for COVID-19

The International Steering Committee formulated the recommendation in light of the evidence for hydroxychloroquine vs standard-of-care and for lopinavir/ritonavir vs standard-of-care from the Solidarity trial interim results, and from a review of the evidence from all trials presented at the 1-2 July WHO Summit on COVID-19 research and innovation.
These interim trial results show that hydroxychloroquine and lopinavir/ritonavir produce little or no reduction in the mortality of hospitalized COVID-19 patients when compared to standard of care. Solidarity trial investigators will interrupt the trials with immediate effect. OMS 4 juillet 2020

Confinent excessif ? Inutile ?

Confusion entre liens et conflits d’intérêts

Liens et conflits d’intérêts quésaco ? (vidéo, 6m56s)

Les liens ne se limitent pas à l’argent :

Restriction de libertés ?

Pression hospitalière

TODO : retrouver les chiffres de durée moyenne d’hospitalisation, de mémoire plusieurs semaines…

Des animations qui montrent que l’effet des pics épidémiques ont des effets très longs sur la pression hospitalière :
incidence #covid19 (en abscisse) comparée à la population hospitalisée/100k hab 2 semaines plus tard

Dans la presse

Divers

Superspreading