dernière mise à jour le 15 décembre
Si vous ne l’avez pas encore parcouru, je vous encourage à consulter cet excellent article du monde et le partager le plus largement possible : Les enjeux du « déconfinement » expliqués en schémas
Biais de normalité : Pourquoi on n’a pas vu venir le Coronavirus
https://covidtracker.fr | https://www.meteo-covid.com | https://germain-forestier.info/covid/ | https://dashboard.covid19.data.gouv.fr | https://twitter.com/eorphelin
Coronavirus : visualisez l’évolution de l’épidémie en France et dans le monde
cumul des décés au 1 novembre : 37019 (+231) (en prenant en compte que le w-e, tout n’est pas comptabilisé)
/!\ Lorsque l’on indique que 50% des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid 19, cela ne veut pas dire que 50% des autres lits sont libres : ils sont au contraire occupés pour les besoins “habituels”.
Il faut donc comprendre que 50% des lits habituellement utilisés avant la pandémie ne sont plus disponibles, car occupés par les patients atteints de Covid 19, diminuant ainsi les chances de survie des patients n’ayant pas la Covid 19 mais ayant besoin d’être admis en réanimation.
(21 décembre 2020)
Dates clés en France, avec chiffres hospitaliers :
→ première vague du 18 mars au 27 mai
Seconde vague :
Vu les décalages constatés entre les taux d’incidences et hospitalisation on peux estimer que le pic de décès ne sera atteint que début décembre, mais pour simplifier, on va estimer qu’on l’à déjà atteint au 15 novembre.
Donc pour cette seconde vague :
Vu le second confinement allégé par rapport au 1er, c’est optimiste, mais on va estimer que la décroissance sera similaire (on peux aussi compter sur le fait que depuis la 1ère vague on est passé de 50% à 25% de létalité en réanimation)
Pour rappel, ce ne sont que les décès prévisibles au niveau des hopitaux, sans les décès en ephad et à domicile, avec des hypothèses assez optimistes
Nous sommes entrés dans une phase très grave de la pandémie de coronavirus. Chaque jour, le nombre de contaminations augmente brutalement. La pandémie se propage à nouveau rapidement, encore plus rapidement qu’au début, il y a plus de six mois.
[…]
C’est l’appel que je vous adresse aujourd’hui : réduisez le nombre de personnes que vous rencontrez, chez vous ou à l’extérieur. Je vous le demande : renoncez aux déplacements qui ne sont pas vraiment nécessaires. Restez à la maison autant que possible.
Imaginons un nénuphar planté dans un grand lac qui aurait la propriété héréditaire de produire, chaque jour, un autre nénuphar. Au bout de trente jours, la totalité du lac est couverte et l’espèce meurt étouffée, privée d’espace et de nourriture.
Au bout de combien de jours les nénuphars vont-ils couvrir la moitié du lac ?
Non pas 15 jours, comme on pourrait le penser un peu hâtivement, mais bien 29 jours, c’est-à-dire la veille, puisque le double est obtenu chaque jour.
Si nous étions l’un de ces nénuphars, à quel moment aurions-nous conscience que l’on s’apprête à manquer d’espace ? Au bout du 24ème jour, 97% de la surface du lac est encore disponible et nous n’imaginons probablement pas la catastrophe qui se prépare et pourtant nous sommes à moins d’une semaine de l’extinction de l’espèce…
Et si un nénuphar particulièrement vigilant commençait à s’inquiéter le 27ème jour et lançait un programme de recherche de nouveaux espaces, et que le 29ème jour, trois nouveaux lacs étaient découverts, quadruplant ainsi l’espace disponible ?
Et bien, l’espèce disparaîtrait au bout du … 32ème jour !
Covid-19 : le « modèle emmental » montre aussi pourquoi la désinformation est si grave
On a tous du mal à intégrer la notion de risque, encore plus quand on constate que 60% des personnes infectées n’ont pas le moindre symptôme. Comment se protéger de ce que l’on ne voit pas, d’un virus, parfois, sans manifestations visibles ? La peur du Covid ne s’est pas accompagnée de la peur de contaminer.
Didier Sicard
Covid-19 : quels sont les lieux les plus à risque de contamination ?(11 novembre 2020)
Dans certains cas, les produits présentés sous forme d’une solution ou d’un gel hydro-alcoolique peuvent ne pas être efficaces, en particulier s’ils contiennent une teneur en alcool trop faible. Seules les solutions ou gels hydro-alcooliques ayant une teneur en alcool (éthanol, propan-1-ol ou propan-2-ol), exprimée en volume, d’au moins 60 % ou répondant à la norme EN 144766 sont efficaces en matière de désinfection.
Le nom de l’alcool utilisé dans le produit ainsi que sa concentration doivent être précisés sur l’étiquetage du produit ; si le produit répond à la norme EN 14476, cela doit aussi être mentionné. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre commerçant afin qu’il vous confirme si l’effet virucide du produit est bien avéré.
Les masques sont avant tout prévus pour protéger les autres, toutes les personnes autour de vous doivent porter correctement leur masque pour que vous soyez protégés (Le virus pouvant atteindre vos voies respiratoires via vos yeux et le canal lacrymal).
Ceci étant dit, les masques offrent tout de même une protection, secondaire, au porteur : Masques et protection : inhaler moins de coronavirus signifie tomber moins gravement malade
Comment ça marche : Les masques, ça marche. Vraiment. On va vous montrer comment.
(11 novembre 2020, première publication en anglais le 30 octobre 2020)
An evidence review of face masks against COVID-19 (en)(5 décembre 2021) (résumé ici)
Jamais une étude d’une telle ampleur n’avait encore confirmé l’utilité des masques contre le covid (2 septembre 2021)
Deux suites de tweets avec les principales références scientifiques sur l’utilité et l’efficacité des masques
Les masques ont pour objectif de
Le NY Times à réalisé une excellente infographie pour expliquer comment cela fonctionne :
Les masques, ça marche. Vraiment. On va vous montrer comment. (30 octobre 2020)
En complément du masque, efficace contre les projection de goutelettes…
Covid-19 : quel type de visière est vraiment utile ?
Toutefois, les infections d’origine asymptomatiques pourraient tourner autour de 30 à 50 % des cas, selon Liam Smeeth de la London school of hygiene and tropical medicine.
Alors combien de temps le risque contagieux existe-t-il ? L’OMS (Organisation mondiale de la santé) estime qu’avec ou sans symptôme, la durée d’incubation, c’est-à-dire le temps qui s’écoule entre le moment de la contagion et l’apparition des symptômes, est de trois à cinq jours mais peut aller jusqu’à quatorze jours. Et qu’une personne contaminée par la Covid-19 peut transmettre l’agent pathogène à trois personnes en moyenne.
[…]
Pour savoir si vous avez été infecté par le coronavirus, il faut effectuer un test sanguin. Seul ce test permet d’affirmer si on a eu la Covid-19
SARS-CoV-2 : que sait-on de la dynamique de la charge virale, des durées d’excrétion et de contagiosité du virus ? (27 novembre 2020)
Mise à jour fin décembre 2020 du CDC américain : How does the virus spread?
- The virus that causes COVID-19 most commonly spreads between people who are in close contact with one another (within about 6 feet, or 2 arm lengths).
- It spreads through respiratory droplets or small particles, such as those in aerosols, produced when an infected person coughs, sneezes, sings, talks, or breathes.
- These particles can be inhaled into the nose, mouth, airways, and lungs and cause infection. This is thought to be the main way the virus spreads.
- Droplets can also land on surfaces and objects and be transferred by touch. A person may get COVID-19 by touching the surface or object that has the virus on it and then touching their own mouth, nose, or eyes. Spread from touching surfaces is not thought to be the main way the virus spreads.
- It is possible that COVID-19 may spread through the droplets and airborne particles that are formed when a person who has COVID-19 coughs, sneezes, sings, talks, or breathes. There is growing evidence that droplets and airborne particles can remain suspended in the air and be breathed in by others, and travel distances beyond 6 feet (for example, during choir practice, in restaurants, or in fitness classes). In general, indoor environments without good ventilation increase this risk.
service-public.fr - J’ai été en contact avec une personne malade du Covid-19 : que dois-je faire ?
solidarites-sante.gouv.fr - Tout savoir sur la COVID-19
Vous pensez avoir été exposé au coronavirus et vous avez des symptômes ? Vérifiez vos doutes grâce à cet algorithme réalisé par l’Institut Pasteur et l’APHP maladiecoronavirus.fr. Cet algorithme ne remplace pas un avis médical, téléconsultez ou appelez votre médecin.
Selon Pierre Charneau, le directeur scientfique de l’entreprise de biotech TheraVectys, rien n’est moins sûr. Selon lui, le critère retenu pour juger de l’efficacité des candidats vaccins ne présume pas de leur capacité à protéger les individus
→ la façon la plus sûre, simple et rapide de gagner la bataille semble être d’éviter au maximum la propagation du virus via le lavage des mains, la distanciation et le port du masque, mesures qui se sont avérés efficaces lors du confinement et les deux mois qui ont suivi (après…il y a eu les vacances d’été…)
Et l’immunité de groupe ?
«Les réinfections nous apprennent que nous ne pouvons pas nous reposer sur l’immunité acquise par l’infection naturelle pour atteindre l’immunité de groupe, cette stratégie est non seulement mortelle pour beaucoup mais elle est aussi inefficace. L’immunité collective requiert des vaccins sûrs et efficaces.»
La nouvelle génération de vaccin, dit à “ARN messager” a été rendu possible par de nombreuses années de recherches.
Ces vaccins sont une véritbale révolution et éveillent naturellement quelques craintes.
a sourcer
4 raisons qui expliquent pourquoi le vaccin contre le Covid a pu sortir si vite. (vidéo 3’46)(29 décembre 2020)
Katalin Karikó a dédié sa vie aux recherches sur l’ARN messager pour qu’aujourd’hui on puisse developper un vaccin aussi rapidement :
Vaccins contre la COVID-19 : doit-on s’inquiéter du risque de maladie aggravée chez les personnes vaccinées ? (3 novembre 2020)
En conclusion, si le risque de maladie aggravée associée à la vaccination (VAED) existe bel et bien dans la COVID-19 (comme en témoignent les travaux sur les vaccins contre le SRAS et la PIF, par exemple), ce risque a été pris en compte par les agences de régulation et intégré dans les prérequis à une commercialisation.
Néanmoins, les mesures de surveillance qui seront mises en place se heurteront à la difficulté de caractériser la VAED de manière objective et le manque de marqueurs spécifiques (en lien avec la multiplicité des mécanismes et le manque de connaissances fines à leur sujet).
Si les vaccins en évaluation contre la COVID-19 se révèlent efficaces, la prévention de la VAED reposera, non seulement sur un suivi attentif après commercialisation, mais également sur des mesures visant à s’assurer que les taux d’anticorps neutralisants obtenus restent suffisamment élevés chez toutes les personnes vaccinées, en particulier les sujets âgés, ce qui peut nécessiter un calendrier de rappels fréquents.
Si, comme cela est probable, l’infection à SARS-CoV-2 devient endémique, cette précaution sera essentielle à respecter, sauf à voir apparaître des bouffées épidémiques de formes sévères chez des personnes vaccinées, mal protégées par leur immunité humorale et cellulaire.
En conclusion, les données présentées à la FDA sur le vaccin BNT162b sont à la fois positives, avec un taux de protection dont beaucoup de vaccins rêveraient, et rassurantes avec un profil de toxicité post-injection acceptable.
Néanmoins, beaucoup de questions demeurent. Si son efficacité contre les formes légères à modérées de COVID-19 semble confirmée, il n’en est pas de même pour les formes asymptomatiques ou sévères (même si, dans ce dernier cas, les données vont dans le bon sens). La question de la protection des personnes souffrant de comorbidités reste également en suspens. Enfin, nous n’avons aucune information sur la durée de la protection accordée par ce vaccin.
De plus, et c’est une question essentielle pour le contrôle de la pandémie, nous ne savons rien sur la transmission du virus par des personnes vaccinées et néanmoins atteintes de formes asymptomatiques. En l’absence de données sur cette question, le respect des gestes barrières devra persister en dépit de la vaccination, tant que la pandémie ne sera pas contrôlée. Enfin, la question d’une éventuelle toxicité à long terme se pose toujours, ainsi que celle des effets indésirables graves et rares qui pourraient survenir.
Ces points irrésolus montrent la nécessité absolue, à la fois de poursuivre l’étude C4591001 sans vacciner le groupe placebo, de mener des études complémentaires ciblées sur ces questions et de mettre en place des mesures de vaccinovigilance efficaces, voire d’évaluation de l’efficacité de ce vaccin chez les personnes de plus de 75 ans qui vont être massivement vaccinées dans les semaines qui viennent.
Les tests antigéniques à l’épreuve du réel : étude comparative des résultats
Sur 1327 patients déclarant avoir un test Ag négatif <24h ⇒ 111 patients ont une PCR positive ; soit 8.3%
A l’échelle des quelques 200 000 tests Ag rendus négatifs par semaine, cela représente plus de 16 000 personnes positives faussement rassurées.
les tests Ag rendent beaucoup de faux négatifs. Ces dernières semaines plusieurs dizaines de milliers de positifs ont été rendus négatifs à tort. Ce pourcentage est certainement minoré car seuls les patients ayant des doutes et des signes cliniques ont contrôlé leur résultat négatif en test antigé-nique. De plus, les données scientifiques montrent que les tests antigéniques réalisés sur des patients asymptomatiques présentent des défauts de sensibilité plus importants.
𝐓𝐑𝐎𝐃, 𝐭𝐞𝐬𝐭𝐬 𝐬𝐚𝐥𝐢𝐯𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬, 𝐑𝐓-𝐏𝐂𝐑…. 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬‘𝐲 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 ? (5 novembre 2020)
(23 décembre 2020)
Il faut se poser la question honnetement : qui serait prêt, s’il developpait une forme grave du covid, à accepter des soins paliatifs à domicile, pour soi ou un proche, plutôt que d’aller se faire prendre en charge à l’hopital afin d’augmenter ses chances de survie, mais en prenant la place de quelqu’un d’autre, victime d’un accident ou d’une maladie qu’aucune mesure sanitaire ne peut prévenir ?
Aucune qui ne se transmette aussi rapidement et facilement, aucune qui n’affecte donc autant de personnes en même temps. Cela rend la prise en charge des malades impossible si des mesures sanitaires fortes ne sont pas prises pour lisser le nombre de personnes affectées dans le temps, et ainsi éviter la saturation des services de santé. (Ce n’est pas un manque de moyens ou d’anticipation : si le nombre de malades double toutes les semaines, on arrive vite à une impossibilité technique)
Ces chiffres circulent beaucoup sur les réseaux sociaux (on voit également parfois un taux de mortalité de 0,005% pour la France)
Derrières ces pourcentages, qui peuvent apparaitre faible, se cachent
Trompeuses, les comparaisons entre la COVID-19 et d’autres causes de décès
on ne peut pas rester les bras croisés devant une maladie potentiellement mortelle, sous prétexte que d’autres causes font plus de victimes
[…]
Sinon, à chaque fois que vous allez à l’hôpital pour vous soigner pour quelque chose, les gens peuvent dire : “On arrête de vous soigner, madame, car il y a plus de gens qui meurent de la diarrhée que ça.”
[…]
le sida est transmis par le sang ou par contact sexuel. Il est donc moins contagieux que la COVID-19. La malaria, ou paludisme, est transmise par un parasite et ne se transmet pas d’humain à humain. Les cancers, quant à eux, sont causés par une multitude de facteurs, mais ils ne sont pas contagieux.Ainsi, ces maladies ne peuvent pas être évitées par un confinement, tandis que la COVID-19 peut l’être. À ce sujet, le coronavirus peut se comparer à la tuberculose, une maladie à traitement obligatoire, selon les lois québécoises [NDLR: obligatoire en France de 1950 à 2007]
CARTE - Coronavirus : quels sont les pays avec la plus forte mortalité ?
la Belgique, avec 164,81 morts pour 100.000 habitants (18.939 décès au total) [NDLR : soit une mortalité de 0,16% ]
Au-delà de l’Europe, c’est sur le continent américain que le virus sévit le plus à proportion de la population. Les États-Unis présentent une mortalité très élevée avec 99,87 morts pour 100.000 [NDLR : soit une mortalité de 0,09987%]
Avec
on obtient 67 064 000 * 70 / 100 * 1,15 / 100 = 539 865 décès
(462 742 décès si 60% de la population est infectée)
Quelque 464 000 personnes dans le monde ont été tuées par homicide en 2017, dépassant de loin les 89 000 personnes tuées lors de conflits armés au cours de la même période, selon l’étude mondiale sur l’homicide de 2019 publiée aujourd’hui par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
En 6ème position, le sida, avec 1,78 millions de décès en 2008on a dénombré 57 millions de décès dans le monde en 2008: 36 millions de ces décès sont imputables à la grande catégorie regroupant l’ensemble des «maladies non transmissibles»
Les maladies transmissibles, les affections maternelles et périnatales et les troubles nutritionnels ont fait 16 millions de morts dans le monde et les causes extérieures de traumatisme 5 millions.
Un Thread sur les écoles à dérouler (8 novembre 2020) (avec des sources indiquants l’impact de l’ouverture des écoles sur la propagation de la pandémie)
Le masque dès 6 ans en France : une mesure indispensable dans un protocole sanitaire de lutte contre la propagation du coronavirus dans les écoles (1 novembre 2020)
Les enfants peuvent-ils être contaminés ?
Cette question ne soulève aucun débat : il n’existe donc aucun doute scientifique sur le fait que les enfants puissent être contaminés par le SARS-CoV-2 et développer la COVID-19.
Updated thread on children & #COVID19 summarising the most recent research. (3 octobre 2020)
Summary: further evidence children & adults are equally susceptible & equally likely to transmit; school clusters are increasing; precautions needed in #schools.
COVID‐19, children and schools: overlooked and at risk (25 octobre 2020)
Covid19 en France : combien de jeunes à l’hôpital ?
En 2 semaines, le nombre d’hospitalisations en cours a été multiplié par 2. Pour les enfants (0-9 ans), c’est par 3.
Ces enfants ont été contaminés avant les vacances.
si on regarde le nombre d’entrées à l’hôpital : 132 enfants (0-9ans) admis cette semaine, contre 42 il y a 15j. Sur ce critère, c’est la seule classe d’âge qui a déjà dépassé le pic de sa première vague.
(Emmanuel de Margerie / @flight_behav, 25 octobre 2020)
- 80 hospitalisations de 0-9 ans (12 en réa)
- 56 hospitalisations de 10-19 ans (8 en réa)
D’après le CDC, le taux d’hospitalisation des enfants serait 8/100 000 → 80 hospitalisations c’est donc 1 million d’enfants de 0 à 9 ans contaminés/contaminants.
Communiqué du 8 octobre de stop-postillons.fr avec de nombreuses sources indiquant que si les enfants sont souvent asymptomatiques et peu affectés, ils n’en sont pas moins contagieux
Contagiosité des enfants : un dossier explosif pour le gouvernement
Huge Study of Coronavirus Cases in India Offers Some Surprises to Scientists
The contact tracing study also found that children of all ages can become infected with the coronavirus and spread it to others — offering compelling evidence on one of the most divisive questions about the virus.
Covid-19 : le risque existe dans tous les lieux clos, dans les classes comme dans les bureaux (14 aout 2020)
Citons pour finir le virologue Christian Drosten et la prise de position de la société allemande de virologie du 6 août : «Nous mettons en garde contre l’idée que les enfants ne sont pas impliqués dans la pandémie et la transmission. De telles idées ne sont pas conformes aux connaissances scientifiques. Un manque de mesures de prévention et de contrôle pourrait rapidement conduire à des flambées qui obligeraient alors les écoles à fermer à nouveau. Sous-estimer le risque de transmission dans les écoles serait contre-productif pour le bien-être de l’enfant et la reprise économique.» L’European Center for Disease Control and Prevention l’a aussi rappelé le même jour.
COVID-19 in children and young people (16 octobre 2020)
Recent reports that young children acutely unwell with COVID-19 have concentrations of viral RNA in nasal aspirates that are similar to, or higher, than adults raised concerns that their role in transmission may have been underestimated. However, one of these studies compared children within the first week of illness with adults with more than 7 days of symptoms, when viral load is expected to be reduced. Such studies need to be interpreted with consideration of the very low numbers of children with symptomatic COVID-19.
[…]
However, there is some reassurance: Multiple studies of contacts of primary and secondary school children with known SARS-CoV-2 infection showed minimal onward transmission in schools
[…]
Looked at from another perspective, when household outbreaks of infection have occurred, it appears that children were responsible for only a small minority of household introductions of the virus. Also, recent surveys found that reopening of schools in a number of European countries in April and May had no clear impact on community transmission, with cases continuing to fall in most countries after reopening
Être en bonne santé ne garanti pas d’échaper à une hospitalisation (ou pire) si on attrape la Covid-19 (voir De la gravité de la Covid 19 ci-dessous)
Si vous habitez avec d’autres personnes ou que vous fréquentez d’autres personnes, même si elles vous donnent leur consentement pour partager ce risque, vous ne pouvez pas savoir à quelles autres personnes elles vont transmettre ce risque et quelles vies vont être mises en danger.
Avec cette prise de risque, on particpe à la propagation du virus (Le virus ne circule pas. C’est nous qui le faisons circuler)
Covid-19 : le profil des malades hospitalisés de la première vague (14 octobre 2020)
“Trop de personnes sous-estiment le coronavirus” - Malade, Gianni témoigne
Coronavirus. Un infirmier américain bodybuildé perd 22 kg en 6 semaines d’hospitalisation
Le Covid-19 pourrait également rendre sourd (14 octobre 2020)
It’s becoming known as Covid brain fog: troubling cognitive symptoms that can include memory loss, confusion, difficulty focusing, dizziness and grasping for everyday words. Increasingly, Covid survivors say brain fog is impairing their ability to work and function normally.
“There are thousands of people who have that,” said Dr. Igor Koralnik, chief of neuro-infectious disease at Northwestern Medicine in Chicago
COVID-19 Can Wreck Your Heart, Even if You Haven’t Had Any Symptoms (31 aout 2020)
Scientists warn of potential wave of COVID-linked brain damage
Une étude publiée vendredi par la revue médicale «the Lancet» et menée à Wuhan sur plus de 1 700 malades révèle que 76% des personnes hospitalisées pour Covid-19 souffrent d’au moins un symptôme six mois après leur infection.
Les poumons sont l’organe cible de l’infection par le SRAS-CoV-2, et facteur pronostic évident.
MAIS le virus peut se propager à de nbx organes :
le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins, l’intestin et le cerveau …
Fil twitter avec de nombreuses sources (28 décembre 2020)
Pour certains, cela dure depuis des mois. Comme tout généraliste, j’imagine, je suis confronté à des patients dont les symptômes perdurent bien au-delà des deux à trois semaines usuellement décrites. Des patients qui présentent des épisodes de forte gêne respiratoire ou une intense fatigue après un effort minime, des patients dont la tension et le rythme cardiaque varient de manière incompréhensible, des patients qui se plaignent d’un ralentissement intellectuel majeur, d’un flou constant.
Ils savent que le Covid n’est pas anodin pour les jeunes. Ils savent que le Covid fait décompenser des maladies auto-immunes, réactive des virus opportunistes, déclenche des péricardites, des myocardites, des encéphalites, des fibroses pulmonaires et ce ne sont là que les choses qui se voient, que nous savons déjà
This study found that in patients who had recovered from COVID-19, 87.4% reported persistence of at least 1 symptom, particularly fatigue and dyspnea.
Alors que la phase aiguë de l’épidémie de SARS-CoV2 s’éloigne, certains patients se plaignent de la persistance ou de la résurgence de symptômes. Les troubles dont ils souffrent, plusieurs semaines voire mois après avoir été infectés, sont multiples: problèmes respiratoires ou cardiaques, perte de goût ou d’odorat, fatigue persistante, douleurs thoraciques, articulaires, musculaires, diarrhées… Pour les patients les plus graves, passés par l’hôpital et la réanimation, le rétablissement est forcément long. Mais mêmes des malades ayant eu des formes légères ou modérées et n’ayant pas été hospitalisés peuvent traîner très longtemps les séquelles de la maladie.
«Vous êtes droitier?» Thomas, 32 ans, silhouette émaciée, visage las, répond par l’affirmative. Diagnostiqué début mars et testé positif au Covid-19 fin mai, ce musicien n’arrive toujours pas à récupérer de la maladie.
[…]
«Certains symptômes persistent: gêne respiratoire, douleur thoracique, courbatures, nez et oreilles bouchées», énumère le jeune malade. Pire: depuis un mois, d’autres symptômes sont apparus. «Des problèmes circulatoires au niveau des jambes, et des tachycardies régulières.» Épuisé, démoralisé, il ne rêve que d’une chose, pouvoir se remettre à la batterie, sa passion et son métier.
[…]
«En général, ces patients sont des actifs, âgés de 30 à 60 ans. Ils ont contracté des formes mineures de Covid-19 six à huit semaines auparavant. Mais après une phase d’amélioration, de nouveaux symptômes sont apparus: oppression et douleurs thoraciques, maux de tête, vertige, anosmie (trouble du goût et de l’odorat, NDLR), grande fatigue», décrit le Dr Barizien. «Beaucoup pensent faire une rechute. En réalité, lorsqu’ils refont un test PCR, ils n’ont plus de virus. Ce n’est pas une complication médicale du Covid, mais plutôt une convalescence difficile.»
[…]
Luz, 58 ans, pédale avec peine sur un vélo elliptique relié à un électrocardiogramme. «Je suis en arrêt depuis mars. J’ai été testée positive mi-avril. Mes symptômes ont diminué, mais je continue d’être épuisée. J’ai des douleurs thoraciques et musculaires. Je ne tiens pas debout, mes jambes tremblent», souffle-t-elle tandis qu’on lui enlève ses électrodes. «Je n’ai plus d’appétit. La fatigue me donne envie de ne rien faire, et ça me déprime beaucoup», confie-t-elle encore.
La mortalité liée à la grippe saisonnière en France (27 avril 2020)
En France, depuis la mise en place du système de surveillance de la grippe saisonnière, l’épidémie la plus important à eu lieu en 2015, avec 18300 décès sur 9 semaines (du 12 janvier au 15 mars 2015)
soit 18300/(9*7)=~290 morts par jour sur ces 9 semaines
Si on ramène ce chiffre sur un an : 18300/365 = ~50 décès par jour
7 semaines après le début de la pandémie en France, le 17 avril 2020, on comptabilisait déjà 18681 décès dû au Covid-19 rien que dans les hôpitaux et ephad, et malgrès le le confinement qui a permis de stopper l’escalade exponentielle des décès à partir du 8 avril (avec 514 décès quotidiens en moyenne la semaine précédente)
7 mois plus tard, le 6 octobre 2020, on comptabilise 32365 décès avec 54 décès quotidiens en moyenne ces 7 derniers jours et ce, malgrès toutes les précautions prises et imposées, pendant la période d’accalmie en juillet/aout, ~12 morts par jour (dû aux précautions prises les mois précedents, les contaminations reprennant de plus belle, le Covid-19 ne connaissant pas de saison)
Malgrès les mesures drastiques qui ont été prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19, cette dernière reste donc plus meutrière que la grippe
Si des comparaisons peuvent être faites pour relativiser la gravité de la pandémie de Covid-19, il faut aller chercher beaucoup plus loin, pour citer le Professeur Raoult :
Mais rien ne nous dit que la Covid-19 n’aurait pas fait autant de dégats si on était resté au niveau des moyens de communication et connaissances scientifiques des années 20 (grippe espagnole) ou 60.
En ce qui concerne les infections respiratoires, au délà du fait de comparer toute une famille de maladie avec un seule, c’est un peu oublier les moyens tout a fait inhabituels qui ont été mobilisés pour lutter spécifiquement contre la Covid-19
Il est également bon de noter que les décès causés par la grippe peuvent être évités en prenant les mêmes précautions que pour le Covid : Comment la lutte contre le Covid-19 a donné un coup d’arrêt à la grippe | How coronavirus lockdowns stopped flu in its tracks
A lire également, pour ceux qui se baserait sur les taux de létalité : L’OMS a-t-elle reconnu que le Covid tue moins que la grippe ?
Autres article sur le sujet : L’erreur de comparer la grippe au covid
j’ai discuté avec un ami médecin urgentiste. Il m’a confirmé que très rarement ils avaient besoin de placer en réanimation des patients souffrant de grippe alors que c’est monnaie courante avec le covid. La réalité est toute simple : une épidémie de grippe, même sévère comme en 2017, n’encombre pas les soins intensifs et les services de réanimation. Dans Vaincre les épidémies, Didier Pittet explique qu’aux HUG à Genève la grippe envoie chaque année une poignée de patients en réanimation alors que le covid a impliqué des centaines d’hospitalisations, dont 120 réanimations entre mars et avril qui ont duré parfois plusieurs semaines.
C’est encore un peu tôt pour l’affirmer, si c’était le cas, on devrait observer une baisse compensatoire de la mortalité après le pic du mois d’avril, par rapport aux année précédentes.
Mais, pour l’instant, ça n’est pas le cas :
Ces statistiques de surmortalité toutes causes confondues est un indicateur assez tardif qui ne permet que des constations à postériori (plusieurs mois pour avoir des résultats définitifs)
L’INSEE publie exceptionnellements tous les mois des statistiques provisoires
Au 6 novembre des résultats provisoires ont été publiés sur la mortalité jusqu’au 26 octobre :
Le nombre de décès enregistré entre le 1ᵉʳ septembre et le 26 octobre est supérieur à celui mesuré sur la même période en 2018 ou 2019 dans toutes les régions de France métropolitaine, à l’exception du Grand-Est.
L’augmentation par rapport à 2019 est de 10 % ou plus dans quatre régions : en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 12 %), en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie (+ 11 %) et en Corse (+ 10 %). Elle est supérieure ou égale à 5 % dans trois autres régions : Île-de-France, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté.
Les données les plus récentes sont remontées dans le point épidémiologique du 5 novembre 2020 de Santé publique France
A l’échelle européénne, les stastiques de mortalité toutes causes confondues sont disponible sur EuroMOMO (European MOrtality MOnitoring)
Attention à ne pas confondre espérance de vie à la naissance et espérance de vie à un âge donné :
L’espérance de vie des personnes âgées est de plus en plus élevée en France. À 80 ans, une femme peut, en moyenne, espérer vivre encore onze ans et un homme neuf ans.
En 2017, l’espérance de vie à la naissance est de 85,3 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes. Elle a très fortement augmenté depuis 1947, mais croît à un rythme plus modéré depuis quelques années. En revanche, l’espérance de vie aux âges élevés, peu dynamique avant les années 1980, augmente à un rythme plus soutenu depuis.
La baisse de la mortalité infantile a joué un rôle important dans l’augmentation de l’espérance de vie : entre 1947 et 1997, elle explique un tiers des gains d’espérance de vie à la naissance. Elle est désormais très faible et n’a plus d’impact.
Entre 1997 et 2017, la baisse de la mortalité après 70 ans tire les gains d’espérance de vie, surtout pour les femmes : cette baisse explique les deux tiers de la hausse de leur espérance de vie à la naissance.
une personne dont l’âge dépasse l’espérance de vie à la naissance n’est absolument pas en sursis. Pour preuve, il est tout à fait possible de calculer «l’espérance de vie à un âge donné». Cette valeur tient compte du fait que l’on a survécu jusqu’à cet âge et que l’on a échappé aux causes de décès typiques de l’enfance, de l’adolescence et des premières années de la vie active sont écartées. En France, en 2019, la Drees estimait que les femmes âgées de 65 ans avaient en moyenne 23,5 ans de vie devant elles (dont un peu plus de 11 sans incapacité). Pour les hommes, les chiffres sont légèrement inférieurs (respectivement 19,6 ans et un peu plus de 10 ans).
Si c’était le confinement qui avait provoqué cette surmortalité pour des raisons sans liens avec la Covid-19 (dépressions, suicides, arrêt de soins, violences conjugales…) ou s’il avait provoqué une surinfection de SARS-Cov-2 au sein des foyers, il est peu probable que le pic du surmortalité ait été constaté aussi proche du début de la période de confinement, mais plutôt vers la fin de ce confinement, voir, plus problement, après le déconfinement.
Ce n’est pas une hypothèse que l’on peux écarter, notamment dans le cas où le décès serait dû à une maladie avec des symptômes similaires à la Covid-19, mais
Explication sur la construction de cette courbe
Les masques ont pour objectif de
Le NY Times à réalisé une excellente infographie pour expliquer comment cela fonctionne (c’est en anglais, mais suffisament visuel) :
Masks Work. Really. We’ll Show You How (30 octobre 2020)
S’il y a eu quelques rebondissement dans les premier mois, après de très nombreuses études menées suites aux premiers espoirs, le consensus scientique est sans équivoque : la chloroquine et l’hydroxychloroquine n’ont aucun effet positif dans le traitement de la Covid-19.
Conclusion: La preuve de l’efficacité clinique de l’HCQ et de la CQ dans le traitement et la prévention de la maladie COVID-19 n’a pas été établie dans de grands essais randomisés contrôlés pragmatiques (Recovery, Solidarity) ou de récentes méta-analyses qui ont tenu compte de l’ensemble des données à disposition. L’HCQ et la CQ ont par ailleurs été associées seules ou en association à l’azithromycine à une augmentation des effets indésirables, notamment cardiaques. Le rapport bénéfice/risque étant jugé défavorable, la prescription d’HCQ n’est plus recommandée ni dans le traitement ni dansla prophylaxie de la maladie COVID-19 et ceci est en accord avec de nombreuses recommandations nationales et internationales.
C’est faux ! Discovery est un essai fille de Solidarity et c’est l’analyse intermédiaire de Solidarity qui a conduit à l’arrêt du bras HCQ dans Solidarity avec un nombre de sujets suffisant pour pouvoir prendre cette décision. Arrêt définitif de HCQ dans Discovery le 29 juin suite à l’arrêt dans Solidarity. Ce qu’on voit dans Discovery et qui a aussi été présenté, sans que ce point là soit commenté par ceux qui essayent d’inventer un pb qui n’existe pas, c’est que l’évolution de la charge virale est similaire avec HCQ et sans !
Dominique Costagliola 10 octobre 2020
WHO discontinues hydroxychloroquine and lopinavir/ritonavir treatment arms for COVID-19
The International Steering Committee formulated the recommendation in light of the evidence for hydroxychloroquine vs standard-of-care and for lopinavir/ritonavir vs standard-of-care from the Solidarity trial interim results, and from a review of the evidence from all trials presented at the 1-2 July WHO Summit on COVID-19 research and innovation.
These interim trial results show that hydroxychloroquine and lopinavir/ritonavir produce little or no reduction in the mortality of hospitalized COVID-19 patients when compared to standard of care. Solidarity trial investigators will interrupt the trials with immediate effect. OMS 4 juillet 2020
Comme déjà évoqué, enfin, l’ensemble du pays s’est vu imposer un confinement à partir du 29 octobre, minuit. Or même moins contraignant que celui du 17 mars, il semble avoir eu un effet marqué sur toutes ces métropoles, accentuant fortement l’effet des couvre-feux qu’il a remplacé. Seul Brest, dont l’incidence était la plus faible, paraît peu sensible à cette mesure, poursuivant sa lente baisse entamée au milieu des vacances.
Pour Pascal Crépey, «les effets induits par ces différentes mesures, avec ce même décalage temporel de dix jours, tendent à confirmer le lien de causalité entre les dispositifs mis en place et la baisse des contaminations.» Mais pour son confrère Samuel Alizon (université de Montpellier), l’exercice comporte cependant deux limites : le fait que l’«on ne peut pas savoir ce qu’il se serait passé si on n’avait pas mis en place telle ou telle mesure», mais aussi que «souvent, les mesures se superposent». Bref, «on peut dire si des mesures mises en place ont permis de contrôler l’épidémie ou pas, mais il est difficile de séparer les effets individuels de chacune d’elles. Et pour les mesures qui n’ont pas suffi à inverser la tendance, on ne peut pas exclure qu’elles aient eu un effet, mais insuffisant»
Liens et conflits d’intérêts quésaco ? (vidéo, 6m56s)
Les liens ne se limitent pas à l’argent :
- Les liens d'intérêts découlent de la trajectoire humaine et doivent être déclarés en toute transparence
- sans se limiter à l'argent
- la déclaration d'absence de lien d'intérêt est a priori suspecte
- la déclaration des liens protège le déclarant
- Le conflit d'intêret est estimé par un tiers
- l'auto-absolution d'absence de conflit d'intérêt n'est pas valide
- L'impartialité est l'objectif
- Garder son esprit critique en toute circonstance
TODO : retrouver les chiffres de durée moyenne d’hospitalisation, de mémoire plusieurs semaines…
Des animations qui montrent que l’effet des pics épidémiques ont des effets très longs sur la pression hospitalière :
incidence #covid19 (en abscisse) comparée à la population hospitalisée/100k hab 2 semaines plus tard
Deuxième vague de Covid-19 : ce que disent les données de la mortalité en France (8 novembre 2020)
Fin de la deuxième vague : peut-on (encore) sauver Noël ? (2 novembre 2020)
A Saverne, «l’hôpital est davantage prêt, mais les personnels sont fatigués ou malades» (26 octobre 2020)
«On va au crash» : face à la deuxième vague de Covid, la course aux lits dans les hôpitaux franciliens (26 octobre 2020)
Covid-19 : « L’hôpital n’a pas les moyens d’affronter la deuxième vague épidémique » (17 octobre 2020)
Faute de moyens, la seule solution pour freiner la progression du virus repose sur le respect par tous des mesures barrières, selon la Fédération des infirmiers de réanimation.
Si les prévisions épidémiologiques se confirment, cette nouvelle vague sera plus haute et plus durable. Nous ne pourrons pas lui faire face, d’abord par manque de places en réanimation : le pays disposait de 5 000 lits de réanimation avant la première vague épidémique et c’est toujours le cas aujourd’hui. L’Etat annonce 12 000 lits de réanimation mobilisables, en ouvrant 7 000 lits supplémentaires… Mais ils ne sont pas équipés du matériel adapté pour ces soins complexes et aucune réserve de professionnels n’existe pour les ouvrir.
Tous les services de réanimation pourraient être débordés dès la mi-novembre par les seuls patients atteints de Covid-19, si l’épidémie maintenait son rythme actuel.
Et de nombreuses personnes, habituellement hospitalisées en réanimation pendant la période hivernale pour d’autres raisons, s’ajoutent à ce chiffre. Les « accidents de la vie » alimentent tous les jours les services de « réa » : accidents graves, comas, complications de pathologies chroniques, infections graves, détresses respiratoires… Le confinement, lors de la première vague, a diminué leur nombre ; ce ne sera pas le cas pour cette nouvelle vague.
Covid-19: les circonstances de contamination chez les Français restent mystérieuses, voici pourquoi (16 octobre 2020)
“Une étude épidémiologique va bientôt démarrer sur un échantillon important de cas où on va investiguer les circonstances de contaminations”, précise l’épidémiologiste. Si tout se passe bien, les résultats devraient être connus “dans les mois qui viennent”. À défaut de permettre de mieux gérer la deuxième vague, cela permettra peut-être de prévenir la troisième.
A Marseille, malgré plusieurs semaines de mesures restrictives, le virus circule toujours à grande vitesse (16 octobre 2020)
« Il n’y a, aujourd’hui, pas eu d’effet significatif sur le nombre d’hospitalisations, mais certains spécialistes pensent, sûrement à raison, que les mesures sanitaires ont permis d’infléchir une hausse qui aurait pu être beaucoup plus forte », veut croire Anthony Valdez, le directeur de l’organisation des soins à l’agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS).
Parce que le Covid s’accélère (11 octobre 2020)
Nous allons vers des semaines très difficiles, avec une vague que nous tentons d’aplatir mais qui va probablement rester sur un plateau élevé du fait du retard de mise en œuvre de mesures plus restrictives, du fait des petits arrangements locaux de politiques chauvins, et de la pusillanimité d’un exécutif qui a un temps été tenté par la théorie de l’immunité collective, alors que comme me le dit un spécialiste de santé publique : «L’immunité collective est un concept de vaccinologie, ça n’a jamais été une stratégie de contrôle épidémique.» Du fait aussi de l’incompétence de certains ministres lunaires, parmi lesquels Jean-Michel «nous sommes préparés à tout» Blanquer, et Frédérique «rien ne nous dit que les contaminations se fassent au sein des universités» Vidal.
La seule bonne nouvelle est que là où les Covid du printemps passaient fréquemment par une phase de gêne respiratoire préoccupante, la majorité des Covid d’automne que je vois sont peu symptomatiques. Je passe plus de temps à gérer avec eux la paperasse administrative qu’à me préoccuper de leur saturation en oxygène. Non pas que le virus ait muté ou soit devenu moins virulent, comme le martelait Didier Raoult dix jours avant d’affirmer exactement le contraire tandis que les hôpitaux de Marseille quémandaient des renforts, mais probablement parce que le respect même imparfait des mesures barrière, le port de masques généralisé, diminue l’inoculum viral dans nombre de contaminations
En tant que soignant de ville, je ne reçois plus aucun équipement de protection. Depuis un mois et demi, les patients atteints de pathologies cardiaques ou respiratoires, et nombre d’autres, sont exclus du dispositif de protection des personnes vulnérables. En prime, je ne peux plus leur prescrire de masques. Olivier Véran ment en affirmant que les médecins peuvent arrêter ces patients, et le gouvernement qui a pris cette décision s’emmure dans le déni.